Embauché comme aide maçon sur un chantier de construction de bâtiment R+1 dans la dite commune n’a trouvé mieux que de retourner nuitamment sur son lieu de travail pour voler les matériaux achetés et entreposés dans le bâtiment inachevé.
Surpris par le propriétaire
Sauf que, ce jour-là, le propriétaire des lieux était couché devant la maison, au rez-de-chaussée de l'immeuble qu’il habite déjà.
Les bruits à l'étage, où les travaux ont lieu attire son attention.
Il décide de voir ce qui se passe labas, à cette heure tardive où tous les travailleurs sont rentrés chez eux.
Il aperçoit l’apprenti maçon qui s’affaire à tirer les barres de fer et des tuyaux d’évacuation d’eau. Il constate qu’il a déjà sorti 2 paquets de ciments du magasin.
Il appelle au secours. Koné Samba prend la fuite. Une course poursuite s’engage entre les deux personnes. Le présumé voleur frappe le propriétaire avec un morceau de planche. Mais celui-ci résiste.
« Il s’est mélangé les pédales en descendant en vitesse les escaliers et a trébuché. Je me suis alors jeté sur lui pour le maîtriser. La gendarmerie alertée est venue le chercher autour de minuit », explique le propriétaire à la barre.
Les amis de l’accusé menacent le propriétaire
Pour lui, l’affaire était close, son présumé voleur étant aux mains des forces de l’ordre.
C’était mal connaître les amis de l’apprenti maçon qui voulaient libérer leur ami par tous les moyens.
En effet, le propriétaire est menacé par ceux-ci à travers une pancarte qu’ils ont placé chez lui.
" Samba n’est pas le seul. Libère le, sinon tu auras des problèmes", indiquait l'écriteau.
Prenant cette menace au sérieux, il va quitter momentanément son domicile et ester en justice.
Devant le tribunal, Koné Samba va nier tous les faits à lui reprochés.
Il tente de se faire passer pour le petit frère du propriétaire. " Comme c’est notre parent du village, nous passons la nuit chez lui " , s’est-il défendu.
Le propriétaire lui, a indiqué ne pas connaître Koné Samba. " Ma clôture fait 3 mètres de hauteur. Il l'a escaladée pour voler les matériaux de construction que j’ai acheté pour achever ma maison ", a-t-il conclu.
Le procureur a requis 5 ans de prison ferme, 500 000 Fcfa d’amende contre l'accusé. Le juge va le suivre dans ce sens. Il est aussi privé de 10 ans de droits civiques. Il lui est aussi interdit de paraître sur le territoire national sur une période de 3 ans.
Le juge lui a demandé d’interpeller son groupe afin de cesser les menaces sur le propriétaire. Au risque de se retrouver encore devant la justice.
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